par Rocky Balboa » Ven 26 Sep 2008 à 15:06
Je suis né le 7 juillet 1945, je suis le fils unique d'une famille catholique. Durant mon enfance, je suis régulièrement insulté par mon père pour ma faible capacité de compréhension. Mon père me dit un jour : « Si tu ne peux pas utiliser ton cerveau, utilise ton corps à la place. ». Cela me pousse à me lancer dans la boxe, dans le but de ressembler à mon idole Rocky Marciano (d'où mon surnom).
Je quitte l'école à la fin de la troisième.
À partir de 1975, Je vis dans les quartiers pauvres de Kensington au sud de Philadelphie travaillant comme homme de main d'un prêteur sur gage local. A la même période, je monte sur le ring pour des combats d'un circuit de clubs locaux. J’acquière alors le surnom de "L'étalon italien" et comptabilise 64 combats, pour 44 victoires (dont 38 KO) et 20 défaites. L'une de mes fiertés est que je ne me suis jamais encore cassé le nez en match professionnel, ce qui arrivera dès mon premier combat contre Apollo Creed.
Je sors de l'anonymat lorsque le champion mondial invaincu des poids lourds Apollo Creed décide de donner sa chance à un talent local de Philadelphie de lui disputer son titre. Il me sélectionne, me considèrant comme un tocard.
L'entraîneur Mickey Goldmill accepte de me prendre sous son aile, et m'entraîne dur. Inconnu du grand public, je surprends le monde de la boxe lors de mon premier duel contre Creed au Spectrum de Philadelphie. Dès les premières reprises, le ton est donné. Dans le 1er round, le champion qui ne me prend pas au sérieux m’envoie une série de jabs rapides. Il souhaite d'abord plus m'humilier que marquer des points. Imprudent, il recevra de plein fouet mon premier coup, un uppercut du gauche surpuissant qui l'envoie à terre. Au round suivant, pour se venger, Creed me casse le nez. Bien que dominé, je contre-attaque avec force dans les dernières secondes du round.
Néanmoins, le champion se reprend et grâce à ses atouts domine tout le combat. Mais je tiens debout et ne rompt pas. Dans l'avant dernier round, Creed qui commence à donner des signes de fatigue réussit à m’envoyer au tapis, mais je me relève contre toute attente. Le dernier round surprend à nouveau les spectateurs. Je refais surface et malmène le champion qui n'a jamais été aussi prés de la défaite.
Contre toute attente, je tiens la distance face à Creed. Même si le champion conserve son titre pour avoir dominé la majorité des rounds, je suis considéré comme le vainqueur moral. Je suis le premier à l'avoir envoyé à terre et à avoir tenu la distance contre lui. En 1976, Creed souhaite une revanche, espérant ainsi faire mentir l'opinion publique qui me considère comme le véritable vainqueur de notre premier match et prouver qu'il n'est pas en fin de course. La revanche eut lieu à nouveau au spectrum de Philadelphie et se déroulera quasiment comme le premier combat. Animé d'une rare violence, Creed me massacre dans les 2 premiers rounds et m'envoie au tapis. Je résiste mais incapable d'attaquer efficacement je ne gagne aucun des rounds de la première partie du combat, surprenant tout le monde, je boxe en droitier pour perturber mon adversaire et mieux protéger la partie de mon visage qui avait des séquelles de mon précédent combat. Appollo évite mes charges ou s'accroche à moi pour m'empêcher de porter mes coups et n'hésite pas à en rajouter dans les provocations.
Si je n'arrive pas à l'atteindre au visage, je lui porte en revanche de puissants coups au corps et commence à l'avoir à l'usure même si je suis aussi à bout de souffle. Dans le dernier round, Creed qui mène au point doit normalement gagner. Au bord de l'épuisement, nous n'arrivons plus à éviter les coups de l'un ou l'autre. Sur un crochet de ma part, nous sommes à terre (déséquilibré, je tombe aussi). Je parviens comme par miracle à me relever, contrairement au champion. Vainqueur par KO, je deviens le nouveau champion.
Pendant les années qui suivent ma conquête du titre, je le défends avec succès au cours de dix défenses consécutives contre des adversaires différents, dont le champion allemand. Je combats également lors d'un match de gala contre la star mondiale du catch, Thunderlips.
Pourtant, en 1981, je suis mis au défi par un nouveau venu dans les hautes sphères de la boxe, James "Clubber" Lang. Au même moment, j’apprends par mon entraîneur Mickey Goldmill que je n'ai affronté que des challengers "triés sur le volet" qui étaient « de bons bagarreurs, mais pas des tueurs ». Mickey insiste alors pour arrêter d'être mon manager si je décide d'affronter Lang. Mais je le persuade de m'entraîner pour un ultime match. Malheureusement, peu avant la confrontation, Lang bouscule Goldmill dans le couloir qui mène au ring, déclenchant chez le vieil homme une attaque cardiaque. Cet incident me perturbe et je bâcle le combat, finissant au tapis dès le deuxième round.
Déchu de mon titre, Goldmill décédé des suites de son attaque, je suis au bord du désespoir. Je rencontre alors Apollo Creed qui m’offre de m'entraîner pour une revanche contre Lang. Revigoré, ayant retrouvé l'« oeil du tigre » qui m’avais permis d'affronter Creed mais que j’avais perdu, je vainc Lang par KO au troisième round, récupérant ainsi la ceinture mondiale.
En 1985, l'arrivée aux États-Unis du champion de boxe soviétique, Ivan Drago, crée l'évènement. Apollo Creed décide alors de le défier pour l'humilier. Il me demande de l'accompagner pour un dernier match à Las Vegas. Sûr de gagner, Creed domine le début du premier round, mais Drago revient en force avec de terribles coups qui finissent par mettre Creed au tapis, le visage en sang. Le boxeur ne s'en relèvera pas. Creed m’avait fait promettre de ne pas jeter l'éponge, je me sens coupable de sa mort et décide d'aller affronter le terrible Drago sur son propre terrain, à Moscou. Je commence mon entraînement dans les reliefs enneigés russes, sous les conseils de Duke, l'ancien entraîneur d'Apollo Creed. Lors du match, je dois non seulement affronter le déluge de coups que fait pleuvoir Drago, mais aussi la foule russe particulièrement hostile. Pourtant, je résiste jusqu'à impressionner Drago. Face à cette pluie de coups, les spectateurs moscovites changent de camp et m’encouragent. Lors du dernier round, je mets Drago KO, épuisé et venge Creed.
En 1986, un docteur découvre que je souffre d'une lésion au cerveau, due à la répétition des coups lors de son précédent match. Je suis forcé de me retirer. Mon beau-frère Paulie gaspille ma fortune, ce qui me ruine. Je retourne alors dans le taudis de Philadelphie où je grandis. Bien qu'à la retraite en tant que boxeur, je commence à entraîner un boxeur prometteur, Tommy Gunn, qui est aussi mon sparring-partner. Gunn progresse peu à peu jusqu'à devenir un excellent boxeur. Mais à Noël 1988, il me quitte, me reprochant de l'empêcher d'atteindre les sommets. C'est ce qu'il fait en gagnant le championnat du monde poids lourds en janvier 1989. Cependant, il n'a pas les faveurs de la presse qui affirme que tant qu'il ne me battra pas, il ne sera jamais considéré comme un vrai champion ou un digne héritier. Cela pousse Gunn à me provoquer dans un duel. Je commence par décliner l'offre, mais la tension atteint son paroxysme dans un combat de rue improvisé que je remporte.